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Photo du rédacteurL'académie des achats

Comment optimiser les achats de rentrée scolaire ?

Déjà, début juillet, les grandes surfaces hésitaient à annuler des commandes de cartables et autres trousses, vu la faiblesse des ventes, rappelle Eric Riguet, le patron France d’Online, un spécialiste allemand des stylos. Depuis, la situation ne s’est guère arrangée pour les autres fournitures scolaires.


Avant tout achat, l'étude préliminaire des stocks est indispensable car ces stocks existants présentent un double avantage : éviter une nouvelle dépense ou à tout le moins réduire celle-ci, et supprimer le risque de dépréciation/d'obsolesence des articles stockés et donc mécaniquement supprimer les déchets potentiels qu'auraient pu devenir ces produits stockés.


Ainsi, après une fin d’année scolaire interrompue par l’épidémie, certaines familles ont constaté que leurs enfants n’avaient pas utilisé les nombreuses fournitures achetées pour la rentrée précédente, et que les cartables et trousses n’étaient quasiment pas usés.


Par ailleurs certains facteurs de financement peuvent cependant influer sur la dynamique du marché.

Les industriels espèrent surtout que l’allocation de rentrée scolaire (ARS), versée mardi 18 août, donnera un réel coup d’envoi aux achats d’articles scolaires. « Les trois quarts des consommateurs font leurs achats dans le courant de l’été quand ils ont leur liste et l’ARS », constate Stéphanie Verrier, présidente de l’Association des industriels de la papeterie et du bureau (AIPB) et présidente de Trodat France, le spécialiste des tampons encreurs. Mais avec les incertitudes économiques et financières des familles (chômage, baisse de rémunérations…), « la tendance en termes de pouvoir d’achat sera plutôt baissière », craint Régis Pouly, responsable de comptes chez Maped.


Une rentrée contrainte aux achats responsables ? Les achats seront sûrement « un peu plus raisonnables que les années passées, concède Mme Verrier. Les utilisateurs feront attention au prix, mais ils rechercheront aussi des produits qui puissent durer longtemps ». D’une manière générale, « on voit que les familles achètent au plus juste ou reprennent les fournitures de l’année précédente, renchérit Thierry Collot, directeur général du groupe Colart en France (marque Lefranc Bourgeois). Notre best-seller, qui était il y a quelques années la boîte de dix tubes de peinture, est aujourd’hui la boîte de cinq tubes de couleurs primaires ».


Le contexte actuel s'avère donc propice à une véritable réflexion sur le "juste besoin", étape primordiale à tout achat réussi...


(Selon un article rédigé par Cécile Prudhomme publié dans le journal Le Monde)


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